L’ACTU

Un tribunal nigérian ordonne que 35% des postes publics soient réservés aux femmes

Le Nigeria rejoint ainsi les 31 pays africains ayant déjà adopté un quota de représentation de chaque sexe parmi les membres de l’administration publique. En mars dernier, l’Assemblée nationale avait rejeté plusieurs projets de loi cherchant à créer de nouveaux sièges réservés exclusivement à des élues femmes. Ce verdict du tribunal fédéral nigérian redonne ainsi espoir aux ONGs qui se battent pour une meilleure représentativité des femmes dans la vie politique du pays. Depuis, leurs activités de lobbying se sont fortement accentuées et l’Assemblée nationale pourrait revenir sur ses votes. La société civile réussira-t-elle à faire voter la création de 103 nouveaux sièges à l’Assemblée exclusivement réservés à des femmes ? À suivre.  

LA CITATION

“Je tiens à dire à tous les Kényans que je ne participerai pas à ce processus [de sélection]. Je trouve tout cela dégradant pour ma personne et je m'en tiendrai donc à l'écart." Kalonzo Musyoka, chef du Wiper Party, 03/05/2022.

Cette déclaration de Kalonzo Musyoka, un des poids lourds de la coalition Azimio la Umoja, accentue la pression sur Raila Odinga qui a jusqu’au 16 mai pour désigner son colistier. À moins de 100 jours du premier tour de l’élection présidentielle kényane, qui Odinga choisira pour l’accompagner à l’élection présidentielle ? Difficile à dire à ce stade, un comité a même été mis en place afin d’identifier des candidats au poste. Dans le camp du vice-Président William Ruto, l’autre principal candidat, la nomination d’un colistier devrait se jouer entre Justin Muturi, l’actuel speaker du parlement et Anne Waiguru, gouverneur du Kirinyaga county. Dans les deux camps, le choix est complexe, car il pourrait s’accompagner de défections au sein des coalitions respectives.  

LE CHIFFRE

60% - Part du bassin angolais demeurant inexplorée

À l’occasion de la commémoration du 37ᵉ anniversaire de la journée nationale du travail dans les mines, le ministre angolais des ressources minérales, du pétrole et du gaz, Diamantino Azevedo, a rappelé que près de 60% du bassin minéralier angolais est inexploré. D’ici à 2030, les autorités ambitionnent de devenir le deuxième producteur mondial de diamants bruts. De nombreuses réformes du cadre réglementaire devraient être lancées afin d’atteindre ces objectifs. Jusqu'ici, la société d’État Endiama et la compagnie russe Alrosa ont dominé la production de diamants qui a atteint les 9,3 millions de carats en 2021. Les perspectives du secteur ont déjà commencé à séduire les investisseurs, notamment avec le retour du géant De Beers qui a soumis, en avril 2022, une demande pour des permis d’exploration en Angola, dix ans après son départ du pays.