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#EarlySignals - Notre sélection mensuelle d’actualités
10 mars 2022
Analyse
Notre sélection mensuelle d’actualités, citations et chiffres passés inaperçus mais aux répercussions potentiellement importantes.
L’ACTU
Premier traité mondial sur la pollution plastique pour 2024 ?
La cinquième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement (UNEA-5) à Nairobi a abouti sur l’adoption d’une résolution visant à mettre fin à la pollution plastique et à élaborer un accord international juridique d'ici fin 2024. La résolution, initiée par le Rwanda et le Pérou, a été ratifiée par 175 pays. Depuis 2000, 34 pays africains ont progressivement adopté des mesures pour interdire les sacs en plastique. Ces mesures ont-elles porté leur fruit ? Les résultats sont mitigés en raison des défis liés à la mise en œuvre de ces politiques, de la dépendance au plastique et à une conscience écologique inégale. L’Afrique du Sud dispose aujourd’hui du modèle le plus performant, avec près de deux tiers de ses déchets plastiques recyclés en 2018 grâce à la PET Recycling Company (PETCO), un modèle de recyclage lancé depuis au Kenya et en Éthiopie.LA CITATION
"Les actions et les pratiques de certains membres du gouvernement Zimbabwéens ainsi que d'autres personnes visant à entraver les processus ou les institutions démocratiques du Zimbabwe continuent de représenter une menace inhabituelle et extraordinaire pour la politique étrangère des États-Unis." Joe Biden, Président des États-Unis, 03/03/2021.Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu au Zimbabwe, marqué par des arrestations arbitraires d’opposants politiques, à quelques jours des élections législatives partielles prévues pour le 26 mars. Fin février, le président Emmerson Mnangagwa avait appelé les États-Unis à lever des sanctions en place depuis 2003. Mis en difficulté par l’opposition menée par Nelson Chamisa et son nouveau parti, Citizens Coalition for Change (CCC), Mnangagwa espérait relancer sa campagne avec l’annonce de la levée d’une partie des sanctions. La réponse de Joe Biden sonne comme un désaveu pour le parti au pouvoir et le Président à un an des élections présidentielles prévues en juillet 2023. Une défaite lors du scrutin de mars pourrait ébranler le leadership de Mnangagwa au sein de la Zanu PF et pousser certaines élites du parti à considérer une alternative à sa candidature, bien qu’il ait déjà été désigné candidat de la Zanu PF pour 2023.